Chevauchement Innu/Atikamekw : une ressource au Conseil de la Nation Atikamekw sur le dossier
Le chapitre sur le régime territorial est « présentement à un stade très avancé, pour ne pas dire presque terminé », tel que mentionné par le négociateur en chef Simon Awashish, dans la dernière infolettre de décembre 2016.
Cependant, il faut garder à l’esprit et tenir en considération l’aspect des chevauchements avec les autres Premières Nations concernées dans la négociation de ce chapitre. Ces chevauchements pourraient avoir un impact important sur la superficie et les délimitations du territoire, ce qui affecterait directement la pratique de nos activités. Pour ce qui est du chevauchement Innu/Atikamekw, une ressource au sein de l’équipe de négociation est actuellement mandatée pour régler la question, soit Paul-Émile Ottawa, conseiller stratégique à la négociation. Il devra agir rapidement et efficacement puisque l’échéancier des Innus arrive presque à terme en ce qui a trait au projet de traité.
Rappelons que les Innus souhaitent finaliser leur projet de traité pour le 31 mars 2017.
Extrait de la rencontre publique du 11 janvier 2017 à Mashteuiatsh, propos tenu par Gilbert Dominique, chef de la communauté.
« Autre dossier : le mandat confié au regroupement Petapan, qui unit Mashteuiatsh, Essipit et Nutashkuan, dans la poursuite de la négociation du traité. Donc en lien avec le message que nous avons lancé aux deux gouvernements avant les Fêtes, pour un engagement public de leur part sur la date que nous avons mise sur la table, c’est à dire le 31 mars prochain, pour le dépôt d’un projet de Traité. On a souhaité officialiser le mandat auprès du regroupement Petapan. Donc le 14 décembre dernier, on a adopté une résolution qui va en ce sens, qui mandate l’équipe de Petapan de poursuivre les travaux de négociation et de soumettre aux Conseils un projet de Traité d’ici le 31 mars prochain.
Alors je rappelle que cette démarche qui est assurément très importante pour la communauté, l’objectif est de faire le tour du jardin en matière de négociation territoriale globale afin de pouvoir soumettre ça à la population, car n’oublions pas que c’est la population qui aura le dernier mot dans son ensemble via un référendum. C’est important de le rappeler. On va avoir au moins au minimum 2 ans de discussion et d’information pour bien décortiquer le projet de Traité. Donc on va avoir tout le temps nécessaire pour bien le mesurer avant qu’il y ait un référendum à cet égard. »
Source : http://www.mashteuiatsh.ca/
N.B. Exceptionnellement, l’édition de cette semaine n'est pas traduite en atikamekw. Merci de votre compréhension!
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